janbat.fr
janbat.fr

Obtenir un devis personnalisé

Besoin d'un projet sur mesure ? Nous vous proposons un devis adapté à vos besoins spécifiques.

Demander un devis

Contactez-nous

Nous sommes à votre disposition pour toute information.

Contact contact@janbat.fr

Assurance Copropriété : Guide Complet pour Protéger Votre Investissement en 2025

Vous êtes propriétaire d’un appartement et vous vous demandez quelles assurances souscrire ? Entre les obligations légales, les garanties indispensables et celles qui sont simplement recommandées, il est facile de s’y perdre. J’ai moi-même été confronté à cette situation il y a deux ans, lorsque j’ai acheté mon premier bien en copropriété. La question qui revenait sans cesse : qui doit assurer quoi entre le syndic, la copropriété et moi-même ?

La confusion est d’autant plus grande depuis la mise en place de la convention IRSI en 2018, qui a bouleversé la gestion des sinistres en copropriété. Beaucoup de propriétaires se retrouvent insuffisamment couverts, simplement par méconnaissance de leurs obligations. Découvrons ensemble ce qu’il faut savoir pour être correctement protégé et éviter les mauvaises surprises.


Copropriété : l’assurance pour les parties communes est-elle obligatoire ?


La réponse est claire et sans ambiguïté : oui, l’assurance des parties communes est obligatoire pour toute copropriété. Cette obligation est inscrite dans la loi du 10 juillet 1965, et plus précisément dans son article 14, qui stipule que le syndicat des copropriétaires a l’obligation de souscrire une assurance contre les risques de responsabilité civile.


Cette assurance collective, souvent appelée “multirisque immeuble”, doit être souscrite par le syndic au nom du syndicat des copropriétaires. Elle offre une protection essentielle contre différents risques qui peuvent affecter les parties communes de l’immeuble, comme :


  • L’incendie et les dégâts des eaux
  • Les catastrophes naturelles
  • Les dommages électriques
  • Le bris de glace
  • La responsabilité civile du syndicat des copropriétaires

Prenons l’exemple concret que j’ai pu observer dans ma copropriété : l’année dernière, une fuite d’eau importante provenant d’une canalisation commune a endommagé plusieurs appartements. Sans l’assurance collective, chaque copropriétaire aurait dû supporter individuellement les frais de réparation. Heureusement, l’assurance multirisque immeuble a pris en charge les dégâts causés aux parties communes et aux parties privatives endommagées.


Il est important de noter que cette assurance ne couvre pas uniquement les parties communes matérielles (comme les murs, la toiture, les escaliers ou l’ascenseur), mais aussi la responsabilité civile du syndicat des copropriétaires. Cette garantie est primordiale en cas d’accident provoqué par un défaut d’entretien des parties communes et ayant causé des dommages à un tiers.


En pratique, le choix de cette assurance est généralement proposé par le syndic et validé lors d’une assemblée générale des copropriétaires. Le contrat doit être renouvelé chaque année. Si le syndic ne remplit pas cette obligation d’assurance, sa responsabilité peut être engagée en cas de sinistre. Tout copropriétaire peut d’ailleurs exiger de consulter le contrat d’assurance de l’immeuble pour vérifier l’étendue des garanties souscrites.


Qui paie la prime d’assurance collective copropriété ?


La prime d’assurance collective de la copropriété est payée par l’ensemble des copropriétaires. Ce coût est intégré dans les charges générales de copropriété et réparti entre tous les copropriétaires selon leurs tantièmes, c’est-à-dire leur quote-part de propriété dans les parties communes.


Concrètement, dans ma copropriété de 24 appartements, la prime annuelle d’assurance s’élève à environ 3 200 € pour l’ensemble de l’immeuble. Possédant un appartement représentant 45 tantièmes sur 1000, ma contribution personnelle à cette assurance est d’environ 144 € par an, soit 12 € par mois intégrés dans mes charges.


Cette répartition proportionnelle aux tantièmes est logique puisque chaque copropriétaire bénéficie des garanties de l’assurance à hauteur de sa quote-part de propriété. Plus votre appartement est grand ou valorisé par rapport aux autres lots, plus votre contribution à l’assurance collective sera importante.


Il est important de savoir que cette charge est obligatoire et que vous ne pouvez pas vous y soustraire, même si vous estimez ne pas utiliser certaines parties communes. La prime d’assurance fait partie des dépenses nécessaires à la conservation et à l’entretien de l’immeuble.


Qui doit déclarer un sinistre affectant les parties communes de l’immeuble ?


Lorsqu’un sinistre touche les parties communes d’une copropriété, c’est au syndic qu’incombe la responsabilité de déclarer le sinistre auprès de l’assurance de la copropriété. Cette démarche fait partie de ses missions de gestion courante.


En pratique, si vous constatez un dégât dans les parties communes (fuite d’eau dans le hall, vitre brisée dans l’entrée, etc.), vous devez en informer rapidement votre syndic. Celui-ci se chargera ensuite de :


  • Déclarer le sinistre à l’assureur de la copropriété
  • Organiser la venue d’un expert si nécessaire
  • Suivre la procédure d’indemnisation
  • Gérer les travaux de réparation

J’ai vécu cette situation l’hiver dernier quand une tempête a endommagé notre toiture commune. J’ai immédiatement prévenu notre syndic qui a effectué la déclaration dans les 5 jours ouvrés suivant le sinistre, comme l’exige généralement le contrat d’assurance. L’expert est intervenu une semaine plus tard, et les travaux ont pu être engagés rapidement, limitant ainsi les dommages potentiels pour l’ensemble de la copropriété.


Il est important de noter que même si le sinistre affecte à la fois des parties communes et des parties privatives, la déclaration auprès de l’assurance de l’immeuble reste du ressort du syndic. Toutefois, chaque copropriétaire concerné doit également déclarer le sinistre à son assurance personnelle.


Comment sont gérés les sinistres dans les parties communes via la convention IRSI ?


Depuis le 1er juin 2018, la gestion des sinistres dans les copropriétés a été profondément modifiée par la mise en place de la convention IRSI (Convention d’Indemnisation et de Recours des Sinistres Immeuble). Cette convention vise à simplifier et accélérer le règlement des sinistres dégâts des eaux et incendie dans les immeubles.


Les trois principes fondamentaux de la convention IRSI


La convention IRSI s’articule autour de trois principes essentiels :


  1. La désignation d’un assureur gestionnaire unique qui coordonne l’expertise et l’indemnisation
  2. Une expertise pour les sinistres de moyenne importance (entre 1 600 € et 5 000 €)
  3. Une prise en charge directe des dommages par l’assureur du local où les dommages sont constatés

En pratique, cette convention s’applique aux sinistres dont le montant est inférieur à 5 000 € HT. Au-delà, on revient au droit commun.


Exemple concret d’application de la convention IRSI


J’ai été témoin de l’efficacité de cette convention dans notre copropriété lorsqu’une fuite d’eau provenant d’une canalisation commune a endommagé l’appartement de ma voisine du dessous. Voici comment cela s’est déroulé :


  1. Ma voisine a constaté des traces d’humidité au plafond et a contacté son assureur
  2. Son assureur a été désigné comme “assureur gestionnaire” puisque les dommages étaient visibles dans son appartement
  3. Un expert unique a été mandaté pour évaluer les dégâts
  4. Comme la fuite provenait des parties communes, l’assureur de la copropriété a pris en charge les réparations de la canalisation
  5. L’assureur de ma voisine a indemnisé directement les dommages causés à son plafond, sans recherche préalable de responsabilité

Cette procédure a permis un règlement du sinistre en moins de deux mois, alors qu’avant la convention IRSI, ce type de situation pouvait facilement s’étirer sur six mois ou plus.


La convention IRSI a également modifié les franchises applicables. Dans le cadre d’un sinistre relevant de la convention, chaque assureur applique sa propre franchise contractuelle. Pour l’assurance de la copropriété, cette franchise est généralement définie dans le contrat multirisque immeuble et est supportée collectivement par l’ensemble des copropriétaires via les charges.


Copropriété : les copropriétaires sont-ils obligés de souscrire une assurance ?


Pour le propriétaire occupant


Si vous êtes propriétaire et que vous occupez vous-même votre logement en copropriété, la loi n’impose pas formellement de souscrire une assurance habitation. Cependant, cette absence d’obligation légale est trompeuse car en pratique, cette assurance est indispensable pour plusieurs raisons :


  • Elle couvre votre responsabilité civile en cas de dommages causés aux voisins
  • Elle protège vos biens personnels en cas de sinistre
  • Elle peut compléter les garanties de l’assurance de l’immeuble pour certains dommages

Le règlement de copropriété peut d’ailleurs rendre cette assurance obligatoire. C’est le cas dans ma résidence, où l’article 12 du règlement stipule clairement que “chaque copropriétaire doit justifier d’une assurance couvrant sa responsabilité civile et les dommages pouvant affecter son lot”.


En tant que propriétaire occupant, je recommande vivement de souscrire au minimum un contrat incluant :


  • Une garantie responsabilité civile
  • Une garantie dégâts des eaux
  • Une garantie incendie
  • Une protection juridique

Pour le propriétaire non occupant (PNO)


Si vous êtes propriétaire mais que vous louez votre bien, la situation est différente. Dans ce cas, votre locataire a l’obligation légale de s’assurer pour les risques locatifs.


Mais attention : cela ne vous dispense pas, en tant que propriétaire, de souscrire une assurance spécifique appelée “Propriétaire Non Occupant” ou PNO. Ce contrat spécifique est fortement recommandé car il couvre :


  • Votre responsabilité civile en tant que propriétaire
  • Les dommages aux parties privatives (murs, plafonds, planchers…)
  • Les risques en cas de vacance locative
  • La protection juridique en cas de litige avec votre locataire

Un de mes amis, propriétaire d’un studio qu’il met en location, a appris à ses dépens l’importance de cette assurance lorsqu’un dégât des eaux s’est produit entre deux locations. Sans assurance PNO, il a dû prendre en charge l’intégralité des réparations, soit plus de 4 000 €.


Combien coûte une assurance habitation individuelle pour un copropriétaire ?


Le coût d’une assurance habitation pour un copropriétaire varie considérablement selon plusieurs facteurs clés. D’après mon expérience et les comparatifs que j’ai réalisés, voici les principaux éléments qui influencent le tarif :


  • La superficie de l’appartement : plus votre logement est grand, plus la prime sera élevée
  • La localisation : les zones urbaines denses ou à risque (inondation, cambriolage) entraînent des tarifs plus élevés
  • Le niveau de garanties choisi : une formule basique sera moins onéreuse qu’une protection tous risques
  • La valeur des biens à assurer : si vous possédez des objets de valeur, votre prime augmentera
  • Les antécédents de sinistres : un historique sans incident peut vous faire bénéficier d’un bonus

Pour un appartement standard de 50 m² en zone urbaine avec des garanties moyennes, le coût annuel se situe généralement entre 150 € et 300 €. À titre personnel, pour mon trois-pièces de 65 m² en banlieue parisienne, je paie actuellement 220 € par an.


Pour un propriétaire non occupant, l’assurance PNO est généralement moins chère, avec des tarifs variant de 80 € à 150 € par an pour un appartement similaire.


Pour obtenir le meilleur tarif, il est essentiel de comparer les offres. J’utilise régulièrement des comparateurs en ligne comme lecomparateurassurance pour confronter les différentes propositions. Lors de ma dernière souscription, cette démarche m’a permis d’économiser près de 70 € par an à garanties équivalentes.


N’oubliez pas que le prix ne doit pas être le seul critère de choix : vérifiez attentivement les garanties incluses, les franchises appliquées et les plafonds d’indemnisation proposés. Certains assureurs proposent également des remises si vous regroupez plusieurs contrats chez eux (habitation, auto, etc.).


Assurance copropriété : comparer pour mieux choisir


Pour conclure, l’assurance en copropriété repose sur un équilibre entre la protection collective et individuelle. Si l’assurance des parties communes est gérée par le syndic, votre assurance personnelle reste sous votre responsabilité.


Pour faire le meilleur choix, n’hésitez pas à comparer régulièrement les offres disponibles sur lecomparateurassurance et à adapter vos garanties à vos besoins réels. Une bonne protection vous évitera bien des soucis en cas de sinistre.

Cette page appartient au domaine: janbat.fr